It was in Ottawa. The husband and I went for one of those long weekends. I was super excited until I learned I had to plan all of the trip activities. Mind you, it was just for a few days but still. Yes, I could have hopped on the internet and resurfaced with a long list of activities. I just wasn’t sure I’d be able to monitor my excitement level long enough once on site for him not to realize I was as much a first-timer as he was. Besides, how do I tell him I was living under a rock when I used to live there? I should have hopped on the internet and come up with a long list of things instead of half-assing it. Instead the only things I could suggest was a walk on the Rideau canal, the Rideau Centre Shopping center and a stroll on the market place. While those activities can be romantic they are not adrenaline-inducing. It was quickly over with. When the husband mentioned museums I had to come clean and confess that I never ventured in that part of the city.
My confession was met with a stern face. Had I admit that two years ago I am quite sure he wouldn’t have proposed as fast as he did :). My husband is always on the go, always moving, in fact when we go on vacation it is like going to a correctional boot camp. I come back even more tired than I left. Not exactly my type of vacation. I would happily go on one of those health-themed vacation where all you do is repeat mantra while drinking spirulina water.
On the last day of our trip we decided to visit the Rideau Centre mall. Unfortunately for us that day we discovered that there was a Disney store located in the same mall. Dear husband feigned complete disdain at first but I could see he was burning to check it out. Fives minutes after, he literally dropped me in the middle of a shoe store and practically ran to the said store. By the time I went looking for him (about 15 minutes later) the damage was already done.
I found him standing in a long line holding close to his heart, the way you would an only child, a mountain of Star wars action figures. I was shocked and slightly amused. Resolved to take action I planted myself firmly in front of him making full use of my 5’2. No use. His eyes were blank just like a walking dead. It was impossible to reach him. Being the good wife that I am, I resolved to wait till he finishes and drag him to Zara in the hope of convincing him to buy me a couple of blouses to calm his conscience. That plan quickly fell into the drain. The minute his toys were all paid for he seemed to experience a sudden wake up from his walking dead condition . He hurried us out of the mall as if we were wanted criminals leaving a crime scene. Bonnie and Clyde would have been proud! Next thing I know we’re driving back to Montréal.
Here is a snippet of the exchange that followed:
Hubby: ‘We are leaving’
Me: ‘What?! I am not done yet’
Hubby: ‘I need to put some distance between me and that store…’
Me: ‘Isn’t that exactly what I was trying to do just a few minutes ago and you completely ignore me.’
Hubby: ‘You don’t understand…I couldn’t hear you…’
And then seeing he is not going to win this round.
‘I blame the coffee’
Me: ‘Are you serious?’
Hubby: ‘I am not kidding! This is the first time I have had coffee in 6 weeks. It was bound to happen’.
Me: ‘Well, in this case you shouldn’t be driving because you’re clearly under the influence. And to think all this time road patrols were checking for blood alcohol level. They should have checked for blood caffeine level.’
Hubby: ‘Are you done making fun of me?’
I made fun of him the whole way back. When I shop I have a problem but when hubby goes overboard it is a small accident in the life of a very reasonable person. How convenient?
What about you dear readers, what is your vacation personality? Is it different from that of your other half? What is that one thing you spend money on like crazy?
Quand mon mari fait du shopping: 2ième partie
La prochaine fois qu’on visitera un magasin Disney j’apporterai une croix et de l’ail. Si vous ne me croyez pas écoutez la suite…
Je me fais souvent taquiné par mon mari sous prétexte que je fais du shopping comme je respire. C’est- à-dire sans réfléchir comme un genre de réflexe involontaire. Au fait tout est bon pour justifier une séance de shopping.
Le printemps dernier, nous avons décidé de passer un long weekend à Ottawa. On voulait un peu sortir de Montréal et prendre de l’air. Mon cher mari sachant que j’ai vécu pas mal d’années à Ottawa s’est empressé de me charger de la planification des activités. Comment lui avouer que j’étais pratiquement assise sous une roche à ramasser de la mousse à Ottawa?
Dans un premier temps j’ai pensé à aller sur internet et compiler une liste digne d’un guide touristique. Je me suis retenue juste à temps pour réaliser que ce serait quand même difficile de feindre l’air blasé d’un habitué des lieux alors que je les découvrirais avec des yeux aussi nouveaux que lui. Je me résolues donc de ne rien faire de la sorte et de juste lui faire visiter mes anciens favoris à savoir les centres d’achat (avec le recul, j’ai un peu honte), le canal Rideau ainsi que la place du marché.
Malheureusement, ces promenades bien qu’ayant un fort potentiel romantique ne sont pas des plus excitants, surtout avec un mari limite hyperactif. Alors comme cela arrive dans les cas ou l’on flâne sans but précis on atterrit au centre Rideau. On flânait main dans la main comme des amoureux quand soudain devant nous se dressa dans toute sa splendeur funeste (et vous saurez pourquoi plus tard à la fin du récit) le fameux magasin Disney. Mon mari qui d’habitude est très raisonnable avait de la peine à cacher son excitation. Il y résista genre 2 minutes puis s’enfuya literalement en me plantant au beau milieu d’un magasin de chaussures.
Je continuai mon flânage pendant quelques minutes quand tout d’un coup mon sixième sens me souffla d’aller le rejoindre. J’arrivai juste à temps… ou pas. Mon cher mari était campée dans toute la longueur de ses 6 pieds, les bras remplis d’une montagne de figurines Star Wars lui arrivant jusqu’au menton. Choquée et amusée je courus me planter devant lui pour bien lui faire voir ma désapprobation. Peine perdue. Il avait déjà le regard fixe et vitreux d’un mort vivant. En le fixant dans les yeux je compris qu’il était déconseillé voire même dangereux de me mettre entre lui et la caisse. En plus, arrivé à la caisse, la caissière en profita pour lui parler d’autres promotions qu’il s’empressa d’ajouter a son sac déjà lourd de figurines.
Résignée je me résolus de l’attendre patiemment dans l’espoir de réussir à le convaincre de me payer quelques petites babioles chez Zara pour calmer sa conscience.
Mon plan tomba lamentablement à l’eau. Sitôt son gros sac sur l’épaule, il me fit quitter le centre d’achat littéralement en courant. On aurait dit des criminels s’enfuyant des lieux d’un crime. Bonnie et Clyde auraient été fiers de nous!
Outrée, j’attendis d’être assise dans la voiture pour lui demander des explications.
‘qu’est-ce qui vient de se passer là?’
‘Rien…on part juste un petit peu plus tôt?
‘Ne fais pas le malin avec moi, om chéri. Je me suis faite pratiquement traîner hors du magasin…’
‘Je m’excuse. J’avais peur de faire d’autres bêtises.’
‘C’est justement ce que j’essayais de faire tout à l’heure!’
‘Tu ne peux pas comprendre…’
Puis voyant mon regard sceptique.
‘Je blâme le café.’
‘Ah bon’
‘Se bourrer de café après tant de semaines de sevrage. Ce qui devait arriver arriva.’
‘Ah! Je vois…la cafféine a encore frappé. Peut-être qu’au lieu de vérifier le taux d’alcool dans le sang, la police de la route devrait plutôt commencer par vérifier le taux de cafféine…’
‘Cest ça…moque-toi de moi.’
Bien entendu, je l’ai taquiné pendant tout le chemin du retour. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de prendre les vertueux en flagrand délit. Surtout que mon cher mari ne rate pas une occasion de me faire la leçon sur mes soi-disants séances de shopping.
Et vous? Quel type de vacancier êtes-vous? Ça vous arrive-t-il de faire du shopping inpulsif?
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